"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

C’est qui les pigeon(nes) ?

Publié le 10 mars à 09:57

De la même façon que Maire décide de faire payer aux moins favorisés sa politique de rigueur économique, conséquence des décisions hasardeuses de son patron, chaque échelon décisionnel fait porter les suites des erreurs de gestion aux trimeurs(es) du bas de l’échelle.

Comment comprendre sinon qu’il est porté sur la responsabilité des soignantes absentes les difficultés de l’EHPAD ?

Il faut déjà oser mettre en doute la capacité des médecins et juger de la validité de leurs prescriptions d’arrêts de travail. Avec la pression et les contrôles de la Sécu, ils n’ont pourtant pas la moindre envie de se faire sanctionner !

Ignorer les conditions de travail du personnel signe déjà un manque dans la capacité à diriger ou surveiller le fonctionnement d’un établissement mais faire semblant de ne pas connaître à quelles conséquences s’exposent les agents effectuant les tâches les plus ingrates risque fort qu’un jour surgisse la qualification de quasi-esclavagiste !

1 - Oser proposer de travailler en journées de 12 h. sous prétexte qu’une majorité de personnel y est favorable, démontre d’emblée que les décideurs font passer l’intérêt de leur gestion (qu’ils pensent à moindre coût) avant la santé des agents.
Qu’ils fassent semblant d’oublier que la réduction du temps de travail avait été décidée pour qu’elle soit JOURNALIERE ne m’étonne pas : les décrets publiés par les gouvernements socialistes ne devaient pas les inspirer ...

2 -Qu’ils ne sachent pas que mettre du matériel d’aide à disposition n’est utile que si on a le temps de le manipuler : il sera toujours plus rapide de porter à bras un malade quitte à se bousiller le dos et quand on n’a pas un temps suffisant pour chaque patient, on va au plus vite !

3 - Ils ne se rendent pas compte que le personnel subit par contre-coup les mauvaises conditions dans lesquelles sont hébergés les résidents : que peut-on penser en accompagnant chaque soir un repas en quantité insuffisante ? Les plus réfléchis de ces agents doivent bien aussi se dire que servir le dîner trop tôt implique un jeûne nocturne trop long pour les derniers levés (qui sont souvent les premiers couchés car les plus dépendants physiquement).

4 - Ces conditions ne porteraient-elles pas sur le moral des plus fragiles psychiquement ? Imaginer un de ses parents (ou soi-même) traité un jour dans ces conditions est déjà difficile à supporter quand on est solide et soutenu par un psy compétent présent dans l’établissement mais sinon ... On peut y ajouter la peur de la contamination si par malheur on a dans ses proches quelqu’un à protéger.

Les actions revendicatives récentes ont été accompagnées par un Syndicat qui n’est certes pas le plus efficace en terme de satisfaction des revendications mais qui a pour lui d’avoir très tôt soutenu de bonnes actions de formation en ergonomie hospitalière. Il est à souhaiter que les plus engagées des soignantes n’hésitent pas à se former sur l’amélioration de leurs conditions de travail. C’est un droit qu’il faut imposer, les textes sont là pour ça !

Croisons les doigts pour que l’AUDIT demandé au Département par les élus de l’opposition soit accepté. Je me réjouis à l’avance d’y relire une bonne partie des constats déjà faits !

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