"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

newsletter de l’Ecomusée de Groix

Publié le 24 janvier 2009 à 11:00

Pourquoi une newsletter de l’Ecomusée de Groix ?

L’Ecomusée souhaite profiter de l’opportunité offerte par la multiplication des connections à l’internet sur l’île pour diffuser plus facilement l’information sur le travail mené dans les coulisses du musée, lancer éventuellement des appels pour des recherches de documents ou d’objets, communiquer sur les collections et leur contexte, faire la promotion des événements ...

En espérant que 2009 pourra être riche en travail constructif, et en remerciant tous ceux qui nous aident dans nos projets, ou qui contribuent à l’enrichissement de nos collections, je vous souhaite à tous une bonne et heureuse nouvelle année !
Si vous avez des amis souhaitant recevoir eux aussi cette newsletter, ils seront les bienvenus.
Qu’est-ce que le récolement décennal ?
L’année 2009 et les suivantes seront placées en grande partie sous le signe d’un travail de fond sur l’ensemble des collections du musée dénommé « récolement décennal », et rendu obligatoire par la loi sur les musées du 4 janvier 2002. L’année dernière le plan de récolement du musée a été approuvé par la Commission Scientifique Régionale.
Plusieurs milliers d’objets, costumes, oeuvres d’artistes, et documents originaux, que ce soit dans les salles permanentes ou les diverses réserves du musée, passeront par toute une série de vérifications : présence dans les collections, localisation, état (et besoins éventuels de traitement ou de restauration), marquage, conformité de l’inscription à l’inventaire ( ou sinon elles devront être inscrites à l’inventaire scientifique des collections). Les fiches de récolement remplies en cette occasion doivent être accompagnées d’une campagne photographique systématique, et d’une informatisation des collections.

En accompagnement du récolement : l’exposition temporaire
« Une culture en partage : hommage aux donateurs »
et le projet pédagogique avec le collège Saint-Tudy
Les donateurs ont eu une importance cruciale pour la constitution des collections du musée ( plus de 350 familles pour 80% des collections).
Le récolement sera l’occasion aussi d’une exposition temporaire du 14 mai au 15 novembre 2009 qui permettra de mieux appréhender les grandes étapes de constitution des collections, et de rendre hommage à ces familles, qui seront photographiées en compagnie des objets donnés au musée.

Le collège Saint-Tudy participe à cette exposition par une campagne photographique auprès des donateurs des objets que les élèves ont au préalable choisis dans les salles d’exposition permanente et les réserves qu’ils ont visitées. Les rencontres avec ces donateurs sont également des occasions d’approfondir le contexte de ces objets.
Une partie des donateurs étant décédés, le musée lance simultanément un appel aux familles pour avoir des portraits photographiques de ces donateurs.

Le don du jour
Cette rubrique de la newsletter est destinée à mettre en valeur les dons, en commençant par les plus récents.

Le 22 janvier 2009, l’Ecomusée a reçu une superbe oeuvre de Pierre Bertrand (Lorient 1884-Paris 1975), peintre post-impressionniste qui séjourna à Groix à diverses reprises, de 1902 à 1914, puis de 1919 jusqu’à au moins 1923, année où il peignait en même temps que Signac les thoniers durant les préparatifs de partance ( tandis qu’en 1920 il avait travaillé sur l’île en compagnie de Mathurin Méheut).
Cette huile sur carton, donnée par la fille de l’artiste, intitulée « Côte sauvage à Groix », est datée au revers de juillet 1911, avec la mention manuscrite « Entrée de la grotte ». Elle est en attente du passage à la commission scientifique régionale, mais déjà visible dans une vitrine à droite de la première salle d’exposition permanente du musée, consacrée aux ressources naturelles de la côte rocheuse.

Une autre oeuvre de Pierre Bertrand donnée au musée et actuellement exposée est la belle aquarelle du projet de triptyque sur les thoniers à Port Tudy, présentée dans la vitrine consacrée aux instruments du voilier.

Paul-Emile Pajot
La très belle exposition de mon collègue, Benoît Decron, conservateur du musée des Sables d’Olonne, consacrée à Paul-Emile Pajot a été l’occasion du prêt de trois oeuvres de nos collections pour l’hiver, et de la participation par un article « Avec les Marins de Groix » au grand album sorti en l’honneur de l’achat par le musée des Sables du journal illustré de Pajot (journal en cinq volumes, 2500 pages).

Sylvie San Quirce - Benoît Decron – Michel Perrin
Pour sa part, Michel Perrin a condensé des années de recherches sur des archives inédites dans un autre article intitulé « Chantiers de construction navale aux Sables
d’Olonne » ou bien entendu les Groisillons sont abondamment mentionnés.

Cette publication est actuellement en vente au musée, au tarif préférentiel de 24 euros, réglable uniquement par chèque à l’ordre de l’association des Amis du Musée des Sables d’Olonne.

La prochaine newsletter comportera quelques compléments sur la présence à Groix de Paul-Emile Pajot au milieu de l’été 1901.
Sylvie San Quirce

Rappel - L’entrée de l’écomusée de Groix est gratuite pour les habitants de l’île en basse saison du 16 septembre au 15 avril.
Les horaires du musée sont les suivants :
- de décembre à mars, de 10h à 12h30 et de 14h à 17h, le mercredi, samedi et dimanche
(mais du mercredi au dimanche durant les vacances scolaires de Noël et février).
- ouverture du mardi au dimanche inclus :
en septembre, octobre, novembre, avril, mai, juin,mêmes horaires.
en juillet et août : de 9h30 à 12h30 et de 15h à 19h

Sylvie San Quirce

Commentaires :

  • Bonne journée (traduction avec google - excuse moi)

    je m’appelle Walter B. Je vis en Allemagne, j’ai 63 ans.
    J’ai recherché l’artiste Pierre Bertrand.

    Les descriptions suivantes me sont racontées par mon père car la mort de mon grand-père en 1956 :
    Pierre Bertrand était prisonnier à Mannheim pendant la Première Guerre mondiale. À l’époque, mon grand-père travaillait à l’hôpital comme ambulancier paramédical à la Croix-Rouge. Il entretenait alors une relation relativement détendue avec les prisonniers, et en particulier avec M. Bertrand, qui était en réalité un ennemi. Les deux s’entendaient bien et étaient autant que possible des amis.
    Maintenant, mon père est décédé récemment et son héritage était un tableau de Pierre Bertrand. Le tableau est signée et numérotée 16. Probablement l’année.
    C’est un paysage d’une région montagneuse avec une église de village. Ce pourrait être une chaÎne de montagnes basses ou même les Alpes. M. Bertrand a peint ce tableau pour mon grand-père pendant la captivité ou après la fin de la guerre.
    Je voudrais garder le peinture en mémoire de Pierre Bertrand et de mon grand-père Thomas B. Je suis heureux de vous envoyer une photo de la peinture.
    Malgré tout, l’humanité et l’amitié entre les peuples étaient possibles en cette période terrible.
    Je vous sauriez gré si vous aviez l’obligeance de m’envoyer des information de Pierre Bertrand, quand il existe des publication.
    Ce serait bien si j’entendais quelque chose d’eux.

    Salutations d’Allemagne
    Walter

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