"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Les maires ont-ils encore le moral ?

Publié le 3 décembre 2018 à 01:50

Mains liées. Jacques Le Ludec, se dit submergé par la paperasserie. Il dénonce aussi, « une omniprésence de l’administration ». Dominique Yvon se sent « harcelé par des contraintes administratives », dès qu’il faut engager des travaux. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir se représenter aux prochaines municipales.

C LE MOING, V LARGE, R NESCOP Le Télégramme 02/12/18

Commentaires :

  • Quand l’hôpital se moque de la charitée.
    N’y a t’il donc en 2018 qu’une sacrosainte vertue, un possesseur des oeuvres, un regard sinon rien ?
    Messieurs, à l’aulne de votre glorieux passé, penser qu’un troupeau d’ignorants et d’incultes, sans faire référence aux documents demandés concernant l’ancienne municipalité, voir les précédentes, feraient de vous des garands.
    Fort heureusement, l’on peut aujourd’hui, laissé la parole à une jeunesse qui aimerait bien comprendre l’attrait qui vous conduit !!!

  • Bien évidemment qu’il faudrait que la jeunesse prenne la parole... mais pour faire quoi ?
    Savoir établir un programme, constituer une équipe, ça ne s’apprend pas en respirant l’air du temps ! On a déjà vu (et on le voit encore) que les grands discours se heurtent à des réalités incontournables !
    AM

  • Surtout que la jeunesse, à Groix, c’est la génération juste avant celle des retraités. Eh oui, quand le seul choix qu’on a, à 15 piges, c’est de partir sur la grande Terre pour tenter d’envisager un avenir nébuleux ou renoncer à continuer des études de plus en plus incertaines, quant à leur intérêt, souvent par impératif financier familial, et rester sur le caillou. A construire les résidences secondaires que, ni les uns, ni les autres, n’auront jamais les moyens d’acheter.

    Quand bien même nous occulterions ce drame de la diversité et d’un certain manque d’emploi local, la génération de jeunes actifs (trentenaires ou quadra) ont, encore plus que la génération de leurs parents, le sentiment oppressant d’un "No Future" imminent. Ne sont, généralement, formés ni politiquement, ni syndicalement, ni même comme simple citoyen responsable de ses choix et de ceux de ses aÎnés, qui, déjà avaient déserté le champ revendicatif. Ou, à tout le moins, celui d’une forme de lucidité sur les enjeux que quelques roitelets de l’hémicycle jacobin tranchent en leur nom. Ceux-là mêmes, qui n’ont pas la moindre idée du prix du kg de pain ou de celui des pâtes, abandonnent, au nom de la Finance, le pouvoir octroyé par leurs concitoyens. Celui de la décision politique, au service de la collectivité.

    Alors quoi ? La commune, échelon administratif le plus représentatif d’un Etat, paradoxalement, de plus en plus centralisateur, n’a plus les moyens de décisions locales. Par simple manque de financements, de plus en plus chichement redistribués par Paris. Les nouvelles formes de mariages, plus ou moins forcés, entre communes pour motifs de mutualisation et d’économie d’échelles, ne satisfont ni les maires concernés, ni leurs administrés. Qui craignent tout simplement la dilution de leur identité dans un corpus où les plus puissants imposent aux plus économiquement faibles leur
    point de vue sur une manière de mener des projets locaux. Projets pour lesquels, les meilleurs connaisseurs des arcanes des différents pouvoirs politico-économiques sauront aller chercher des financements insoupçonnés de la plupart d’entre nous.

    Déjà que la moitié des maires actuels vont jeter l’éponge en fin de mandat, comment voudrions-nous susciter la moindre envie spontanée de citoyens non rompus aux arcanes politiques, administratives et économiques ? Cela demande, évidemment, non seulement une forme de renoncement à ses intérêts individuels au profit de la communauté humaine qu’on souhaite satisfaire dans son ensemble, mais surtout une énergie quotidienne que beaucoup de nos édiles locaux disent ne plus avoir, tracassés par une administration d’autant plus tatillonne qu’elle est, de plus en plus, gérée par des algorithmes qui se foutent comme d’une guigne de la détresse des citoyens largués par les enjeux supranationaux.

    voilà une composante des prochaines échéances à ne pas négliger. La (relative) jeunesse de Groix à de quoi s’occuper d’ici là . Mais aura-t’elle le temps d’apprendre à décrypter les chicanes du défi qui se présente à tous, en seulement 15 mois ? Avec pour échauffement, le scrutin européen
    du printemps prochain qui, ne l’oublions pas, s’organise sur un seul tour.

  • très juste ,ton analyse Ollivier,mais combien d’électeurs "potentiels" sont capables de le comprendre actuellement ? et aussi ,combien votent ? nos représentants (à tous niveaux ) sont de moins en moins représentatifs !que signifie cette désaffetion ? en tout cas si on en arrive à la situation actuelle ce n’est pas seulement de la faute de nos "élus " .il faudrait peut etre que les citoyens se bougent aussi !!!!

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