"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Tests dans les EHPAD

Publié le 7 avril 2020 à 13:11

Commentaires :

  • (Ce qui est entre parenthèse n’est pas à publier…

    Bonjour Anita, mon navigateur n’arrive pas à ouvrir le lien. Peut-être n’est-ce que mon navigateur…
    sinon je pense que c’est celui-ci :

    https://www.maire-info.com/coronavirus/depistage-dans-les-ehpad-les-maires-peuvent-jouer-un-rôle-essentiel--article-24083

    … peut-être l’accent circonflexe...

    Bien à vous.

    Mon commentaire est ici )

    Avec nos aÎnés qui essaient de garder une petite chance de survivre encore un peu dans les EHPAD, on touche là à l’écÅ“urement le plus complet.

    « Â tester tous les résidents et tous les personnels à compter de l’apparition du premier cas confirmé au sein de l’établissement »

    Et surtout pas tout le monde, même si pas de cas « Â confirmé »…

    une soignante d’ EHPAD proche de moi me dit sa peur au ventre d’aller travailler et de potentiellement faire rentrer le virus dans l’établissement, ce qui serait évidemment source d’une hécatombe.
    Comment vivre avec cette épée de Damoclès sur la tête ?

    J’en demande pardon par avance (pas à Jésus... tonton Georges le fait trop bien) à Anita, mais écouter tous les soirs la masturbation intellectuelle de Véran et de Salomon à pleurnicher sur le respect et la considération qu’on doit avoir envers les soignants me fait gerber !

    Pour nos anciens, déjà totalement isolés de leur famille, devant faire pour certains avec la « Â tension » sur les sédatifs traitant la douleur, exclus de respirateurs… une chouette fin de vie en perspective ma fois.

    Les gouvernements qui se sont succédés - et celui-ci y a grandement contribué – ont fini par générer aujourd’hui des lieux de barbarie.

    Dans certains cas, on incite même les personnels à pratiquer une « Â sédation profonde jusqu’à la mort », car pas de place en réa pour nos aÎnés...

    A quand une visite de L’association L214 * dans nos EHPAD ?

    * Association qui Å“uvre pour mettre au grand jour la barbarie affligée aux animaux de consommation, notamment dans les abattoirs...

  • Grand merci, Vincent

    Henri Ménard - Groix

  • Je ne suis pas médecin, mais la description de l’acte de réanimation décrit ci après explique pour quoi ce n’est pas accessible à toute personne.

    De ce fait le choix de la sédation profonde en EPAD n’est pas lié à un manque de place mais plutôt à cet état de santé dégradé. La situation est suffisamment douloureuse pour tout le monde sans que l’on en rajoute une couche !

    On parle énormément de "réa" et de "ventilation"..

    Il ne s’agit pas d’un masque à oxygène simplement posé sur la bouche.
    La ventilation invasive pour le covid (intubation qui se fait sous anesthésie générale) consiste à rester 2/3 semaines immobile souvent sur le ventre (décubitus ventral) avec un tuyau enfoncé dans la bouche jusque dans la trachée et qui vous permet de respirer au rythme de la machine auquel il est attaché.
    Vous ne pouvez pas parler ni vous nourrir ni rien d’autre de façon naturelle.
    La gène et la douleur nécessitent l’administration de sédatifs et analgésiques pour assurer la tolérance du tube par le patient pendant la durée de la prise en charge (coma artificiel).
    En une vingtaine de jours de ce doux traitement pour un patient jeune (40 ans) la perte de masse musculaire est d’environ 40% et la rééducation de 6 à 12 mois souvent associée à des traumatismes de la bouche ou des cordes vocales.
    C’est pour cette raison que les personnes âgées ou déjà affaiblies sont souvent incapables de tenir physiologiquement.
    #TousUnis #RestezÀLaMaison

  • comme tout citoyen choisissant les bons medias, nous avons lu la description du coma artificiel.
    Mais ... avez-vous lu la relation des cas de conscience de soignants (médecins et infirmières) quand ils évoquaient l’éventualité d’avoir à refuser d’intuber les personnes âgées PAR MANQUE DE PLACES dans les services de réa ? Perso, c’est ce qui me fait encore plus les plaindre dans les conditions dramatiques dans lesquelles ils travaillent : avoir à déterminer qui on soigne et qui on laisse mourir est tout simplement inenvisageable pour un soignant digne de ce nom . Et si l’éventualité en a été publiquement évoquée, c’est que la situation a été abordée !!!
    AM

  • Et puisque l’on parle de médias, même dans ceux difficilement taxables de dangereux gauchistes (Le Monde pour ne pas le citer), on ne peut plus cacher les témoignages de médecins généralistes qui ont vu avec horreur des personnes âgées étouffer, « Â se noyer » disent-ils.

    « Â pas de respirateurs, ni médicaments anxiolytiques, ni même sédatifs… une mort plusieurs jours après à l’hôpital… une longue agonie monstrueuse... »

    D’un autre :
    « Â on nous a demandé d’écrire sur le dossiers des patients le terme réanimatoire ou non réanimatoire »… après il faut aller leur expliquer : on ne va pas vous mettre dans un service de réa parce que… euh… mais on va vous mettre une perfusion avec du… du Midazolam… vous connaissez ?…

    Alors effectivement merci pour la définition, et merci pour "la situation est suffisamment douloureuse pour tout le monde".

    Permettez moi quand même de rajouter une couche.

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