Déconfiture politique
Publié le 10 mai 2020 à 11:08« Très peu de directeurs généraux d’ARS sont des médecins, la plupart sont des hauts fonctionnaires de la santé et ils sont tout-puissants, indique l’un de ses confrères. Il n’y a pas de contrepouvoir véritable. Dans la construction des ARS, les médecins ont été rétrogradés dans les organigrammes… » Nommés en conseil des ministres, les directeurs d’ARS jouissent d’un poids politique plus important que leurs prédécesseurs des Drass , « mais ils peuvent aussi avoir envie de ne pas déplaire au président de la République », souligne l’ancien responsable d’une agence régionale.
E Salvi mediapart 9/05/20
Commentaires :
11 mai 2020, 23:51, par vincent
Oui, et certainement aussi parce qu’aujourd’hui, dans les ARS, il y a beaucoup de généraux – à la solde confortable - mais très peu de troupes sur le terrain (d’après un ex directeur d’agence).
Pour rebondir sur le titre de l’article, le Covid-19 a mis cruellement en lumière les défaillances technocratiques et politiques dans le domaine de la santé.
Quid des autres domaines ? Peut-on imaginer une crise majeure sur d’autres secteurs sensibles ?