A prétendre ne barrer ni à droite ni à gauche, celle-ci n’existant pas plus que celle-là. Grâce à quoi le débat s’aseptise et la réputation est sauve. En niant les termes d’une ligne de partage pourtant vivante et essentielle, les ventres mous se soustraient à l’infamie de leur jeunesse : être de droite. Oubliant cet adage bien connu : être ni de droite ni de gauche, c’est être de droite.
Dan Franck Libération 11/04/24