mercredi 11 juin - 19 h 00 à l’APPRL de Larmor Plage
Compte-rendu de la réunion du comité de suivi de la veille à l’IFREMER
Si vous voulez continuer à manger du poisson (et pas d’élevage),
ou bien aller plonger le long de nos côtes et admirer ses fonds, mobilisez vous et venez vous renseigner à propos des clapages des boues des ports de plaisance de Lorient, Port-Louis , et tout et tout……
Depuis quelques mois, un étrange manège oppose la préfecture, les élus, les associations de protection de l’environnement, les entreprises d’exploitation et les opérations de clapage. La zone disputée se situe entre Groix, Lorient, et Quiberon.
Du côté de la préfecture, il y a deux affaires différentes : la délivrance du permis exclusif de recherche (PER) dit « Sud-Lorient » et l’agrandissement de la zone Natura 2000 autour de Groix.
Le maire a présenté une motion contre cette immersion qui a été votée à l’unanimité.
Puis, fait sans précédent, le conseil a été exceptionnellement suspendu pour permettre au public de réagir sur ce dossier brûlant.
OUEST- France 11 12 2004
L’association s’étonne de l’absence préalable d’information et rappelle les risques de dispersion de produits toxiques. Océan propre rappelle la nécessité de traiter les boues à terre, surtout celles de la rade, riches en métaux lourds. Le Télégramme 29/03/2008 Océan propre s’inquiète de l’enlèvement des vases à la base de sous-marins Techniquement, la vase est remuée puis aspirée et rejetée un peu plus loin en bord de chenal " Pour Cap l’Orient, il ne s’agit pas à proprement parler d’un (…)
Pour les plongeurs, il est certain que ces boues déversées à l’ouest de la côte reviennent sur le littoral grâce à l’action de la houle.
« Ce constat est alarmant car cette pollution visible uniquement par les plongeurs est très insidieuse et l’impact de celle-ci plus importante que la pollution du pétrole de l’Erika qui a scandalisé le public » poursuit Patrick Le Cossois.
Ouest France 22 11 2004
Après les grand-messes médiatiques : (la présentation du Schéma de cohérence territorial [Scot], Le Salon Eurolittoral...) où excellent certains de nos élus dans leurs envolées démagogiques sur l’environnement, c’est maintenant devant le mur qu’on va voir le maçon !!!
En 1997, il a été choisi une nouvelle zone de clapage avec autorisation d’immerger jusqu’à 200 000 m3 de déchets de dragage par an.
Ce volume a bien entendu été choisi en fonction de la configuration du site qui,rappelons-le, ne peut en aucun cas s’appeler "fosse" (mais un simple dénivelé de 20 à 30 mètres protégé côté Groix par un surplomb rocheux) (...)
.../... En ces périodes de développement durable et de principe de précaution qu’évoquent quasiment chaque jour les plus hautes instances de l’Etat, la logique voudrait que ces boues soient traitées à terre ce qui est tout à fait possible au plan technique.
D’autant plus qu’elles sont chargées en métaux lourds, mercure, plomb et tous les résidus de peinture toxiques qui se sont accumulés au fil des ans comme le montrent les analyses effectuées..../... Au gré des courants et des coups de (…)
L’ enquête publique concernant " l’immersion en mer de produits de dragage d’entretien de l’estuaire du scorff "se termine. Voici notre déposition :
Enquête publique sur l’immersion des boues de dragages de la rade de lorient, entre Groix et Ploemeur.
Il est à noter que cette étude ne parle que de dragage "de l’estuaire du Scorff". L’autorisation ne concernera que des boues venant de l’estuaire du Scorff ?
Pour nous, il s’agit plutôt de la rade de Lorient.
Il est précisé qu’aucune (…)
« J’ai participé à pas mal de travaux sur l’île, par exemple dans le cadre de Natura 2000, et je suis en relation avec la Réserve naturelle... » a déclaré le candidat. Il est opposé au clapage des boues de dragage. Il suit de près le dossier de l’extraction de sable.
Ouest-France 07/06/2007
B. Margerie et ses amis d’Océan propre sont en colère."Ce ne sera pas notre discours qu’on entendra, mais celui de scientifiques" : M.Le Hir, biologiste et A. Plusquellec, microbiologiste à lUBO. (demain, à 20 h 30, à la cité Allende).
Le Télégramme 26/10/2006