Boues

l’État a transféré aux régions la gestion des ports. Et aujourd’hui il se désengage des dossiers comme celui des boues. « Nous avons demandé une audience à JY Le Drian. Nous avons le sentiment que le dossier le préoccupe lui aussi », indique Océan propre.
Ouest-France 26/03/2007

« Quand on pose des questions techniques, les services de l’État restent dans le flou. Ils se refusent à nous dévoiler les rapports scientifiques des carottages effectués dans les eaux de la rade. » a dénoncé hier soir, Gwenaël Le Gras, le porte-parole du collectif anti boues.
Françoise ROSSI. Ouest-France 19/10/2005

Le sous-préfet a tenu à rassurer le collectif contre l’immersion des boues de dragage. « Les analyses préalables ont bien eu lieu. Et nous étions convenu que je communiquerais les résultats. La DDE Maritime a voulu les enregistrer sur disquette avant de les divulguer, ce qui explique le retard ».
Le Télégramme 27/10/2005

Le dragage du port militaire suscite une levée de boucliers parce que les sédiments sont dispersés dans les Courreaux de Groix, au grand dam des pêcheurs plaisanciers et des plongeurs sous-marins. On arrive tout naturellement aux réflexions prévues pour jeudi sur le traitement des déchets.
Ouest-France 26/10/2005

Pour déésenvaser la Vilaine, le « rotodévaseur » procède selon la méthode de labour, à marée descendante, dès que les coefficients dépassent les 60. Les sédiments remis en suspension sont alors emmenés par le courant.
Le Télégramme 06/12/2005

Les cinq représentants du Comité ont été reçus à la Préfecture par : Le Secrétaire Général de la Préfecture Le Secrétaire Général de la Sous Préfecture Un représentant de la DDE maritime Un représentant d’IFREMER Un délégué à l’environnement de la Préfecture. Il a été annoncé aux délégués du Collectif que madame la Préfète a pris un arrêté imposant le dépôt à terre et le traitement suivant les normes en vigueur des 6 000 premiers m3 de sédiments de DCN. Il leur a été confirmé que d’autres (…)

Une équipe de reportage de France 2 a passé la journée du mercredi 19 janvier sur l’île.
Ce reportage de 2 mn devrait être diffusé dans le journal de 20 h de France 2, ce vendredi 21 ou samedi 22 janvier.
Ouest-France 21/01/2005

« Et nous étions convenu que je communiquerais les résultats. La DDE Maritime a voulu les enregistrer sur disquette avant de les divulguer, ce qui explique le retard ».
(Le Télégramme 27/10/2005)

L’info du maire de Groix :

Voici ce que répondait en résumé le maire de Groix à notre demande de précisions sur la réunion d’informations sur les dragages prévus qui avait eu lieu le 12 Septembre POUR LES ELUS :

"Pour les boues de dragage, nous avons eu droit à un exposé très complet. Les éléments techniques vont m’être communiqués (à ma demande) en CD dont je vous ferai profiter avant le 3 octobre prochain, date du prochain comité avec les associations".

La préfecture s’était donc engagée à faire parvenir ce CD avant le 3/1O !
(et elle s’était également engagée le 10/1O à faire parvenir des copies aux membres du Comité de Suivi)
Hélas, il faudrait à la DIRMAR plus d’un mois et demi pour faire une copie de CD demandée
par le maire de Groix !! Combien lui faudrait-il de temps pour faires les copies pour la vingtaine de membres du Comité de Suivi ?

DE QUI SE MOQUE-T’ON ??

Le sous-préfet aurait-il la propension à prendre ses administrés pour des demeurés ?

Nous prenons les paris avec qui le veut que nous aurons ces fameux CD (et non disquettes - le sous-préfet semble avoir un peu de retard question informatique...) dès la fin du clappage des boues de DCN car c’est là que l’anguille sous roche gêne le préfet et son gouvernement !!

Et nous n’ironiserons pas sur le conditionnel de "communiquerais" dont je suis prête aussi à parier qu’on va nous dire que cet acte manqué est à mettre au débit du journaliste :((

Anita Ménard pour le collectif Bouesdehors

Selon le principe de précaution, il est préférable aussi de refuser l’immersion de ce qui sort du Scorff et bien que le comité de suivi soit un bon outil, la vigilance s’impose toujours. « On est dans un contexte où il faut continuer à faire pression », dit enfin le maire.
Ouest-France 02/12/2005

Le collectif d’ajouter : « Sur le principe nous disons non au clapage des boues. Nous demandons qu’elles soient traitées à terre. Les Hollandais ont des procédés qui recyclent les sédiments. Bien entendu nous ne contestons pas la décision de draguer. Nous ne sommes pas opposés au développement technique. Nous ne voulons pas rester au Moyen-âge. »
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