« Il y a une froide détermination chez tous les soignants à ne plus accepter l’inacceptable »
On continue de manquer de matériels. Les gens viennent bosser avec leur masque de plongée Décathlon parce qu’il n’y a pas de lunettes de protection, nos surblouses sont des sortes de bâches en plastique de fabrication locale qu’on doit garder une journée entière, on va prochainement utiliser des dons de tenues de taekwondo qui vont remplacer nos pyjamas de bloc… La débrouille totale dans un climat de rationnement qui s’amplifie. (...)
L’histoire montre que les systèmes de santé ne peuvent connaÎtre des réformes d’ampleur que dans des conjonctures sociales et politiques critiques. Le caractère inédit de la pandémie de Covid-19 peut fournir une telle occasion. En attendant, on ne peut que répéter les mots du docteur Salachas, neurologue, à l’adresse de M. Macron, le 27 février dernier : " Monsieur le président, vous pouvez compter sur nous. L’inverse reste à prouver. »
Cette foutue maladie est difficile à gérer : pas de traitement, des symptômes en yoyo et un pronostic "défavorable’’ pour qui cumule les "handicaps".
A Groix, comme dans beaucoup d’endroits perdus, notre salut est dans les mains de nos médecins généralistes. Nous avons la chance d’en être actuellement bien pourvus.
J’ai donc pu, au décours de ces deux semaines, avoir un diagnostic confirmé de "suspicion" de COVID 19, par 4 d’entre eux. (...)
De nombreux Parisiens ayant fui la capitale au moment du confinement sont aujourd’hui atteints du Covid-19. Et comme le craignait un certain nombre de médecins, de nombreux "Parisiens" arrivés notamment sur l’Ile de Ré sont aujourd’hui atteints du Covid-19 et pris en charge en réanimation. Le service de réanimation du CH de La Rochelle est actuellement saturé.
En coulisses, élus et hauts fonctionnaires ne cachent plus leur sévérité à l’égard de ces agences régionales. « Elles auront démontré leur incurie On a l’impression qu’il existe une concurrence entre services de l’Etat, dont finissent par pâtir les administrés. Il faudra reconsidérer l’ensemble du système. L’hôpital public, le secteur privé et les libéraux ne pourront pas rester trois mondes séparés.
«  Aujourd’hui la Chine est l’atelier du monde pour les masques et le rôle de la diplomatie française c’est d’être le porte-parole, l’acteur sur le terrain des commandes qu’organise le ministère de la santé  », a relevé JYs Le Drian. Interrogé sur le délai de livraison des masques de protection, le ministre Jean-Yves Le Drian a précisé lundi sur BFMTV, que les commandes seraient livrées «  d’ici la fin du mois de juin  ».
Les données actuelles sont fournies par l’ARS Bretagne et le centre hospitalier CHBI-CHBA pour le secteur hospitalier uniquement, et sans indication du secteur géographique. En tant qu’élu, je ne suis pas informé de la situation précise sur Belle-Ile. J’ai interrogé l’ARS pour connaÎtre les modalités d’une transparence parfaite de la situation. Car j’estime que ce n’est pas uniquement un sujet sanitaire, il est sociétal, social et politique.
Deux trains médicalisés, transportant une quarantaine de patients atteints du Covid-19, sont attendus en Bretagne, ce dimanche. Douze patients seront transférés au GHBS. Son service de réanimation, d’une capacité de dix lits, s’est vu réaffecter six lits de soins intensifs, avec la possibilité de récupérer huit autres de ses salles de réveil, soit un potentiel de 24 lits dont seize réservés aux malades Covid-19.
Pour faire suite et continuer à parler prévention, vous avez certainement vu les dernières infos concernant la recommandation du port du masque par un large public à titre préventif.
Vous n’êtes pas sans remarquer que de nombreuses enseignes, start-up, particuliers se lancent dans la production. le label AFNOR propose même ses prototypes et recommandations.
La production de masques "alternatifs" est donc lancée. (...)
Depuis le mois de janvier, une quarantaine de laboratoires dans le monde sont engagés dans la recherche d’un vaccin contre le Sars-CoV2. Mais cette course contre la montre est plombée par une redoutable concurrence. Derrière, des questions de gros sous, d’influence et de souveraineté.
Depuis le début de la pandémie, les Sauveteurs en Mer sont plus sollicités que d’habitude. "Nous allons installer un habitacle dans la vedette pour isoler les malades du reste du bateau et éviter ainsi de devoir désinfecter intégralement après l’intervention" explique Frédéric Romieux. Les autres membres d’équipage sont deux canotières et un mécanicien formés aux premiers secours (PSE2 et PSC1).
"Aujourd’hui, en guise de «  rupture  », on parle d’un service hospitalier qui comprendrait non plus seulement les établissements publics, mais aussi les hôpitaux privés lucratifs et non lucratifs. On mélangerait ainsi les personnels de ces établissements, qui relèvent du droit privé, avec ceux de la fonction publique… Les propos récents du premier ministre sur la fin du statut des agents des hôpitaux publics résonnent encore plus fort aujourd’hui. "
A ce jour, il semble, officiellement, qu’il n’y ait aucun cas de Codiv 19 sur l’Île mais quelques cas suspects. En tout état de cause, l’information ne peut être donnée que par le corps médical.
Ce que dit le corps médical ( à travers l’APSIG )
Chaque cas probable est aujourd’hui considéré comme un cas de coronavirus (...)
L’APSIG : « La propagation du Covid-19 est une réalité à Groix. Une vingtaine de cas sont probables. Chaque cas probable est aujourd’hui considéré comme un cas de coronavirus. Le résultat d’un test ne modifierait pas le diagnostic que le médecin fait devant l’association de certains symptômes Il n’existe pas de traitement spécifique du virus, mais des mesures peuvent être mises en place pour traiter les symptômes,
À la demande d’E Macron, la Caisse des dépôts travaille à un plan pour l’hôpital public. Au lieu de défendre l’intérêt général, il vise à accélérer la marchandisation de la santé et sa privatisation rampante. Le plan que la CDC est en train d’élaborer à sa demande va totalement à rebours de ses déclarations. Ce document expose une série de propositions qui s’inscrivent toutes dans la philosophie néolibérale qu’Emmanuel Macron a toujours défendue par le passé.
"On ne part pas en vacances pendant la période de confinement", a déclaré le ministre de l’Intérieur sur LCI. Il a indiqué avoir demandé aux préfets des zones touristiques concernées de s’assurer des niveaux de location et a prévenu d’un renforcement des contrôles sur les traditionnels axes de départs en vacances, dès vendredi.