Grand merci à A-L Bonnec qui m’envoie ce texte, écrit en 2010 par Charles Madézo, auteur, amoureux de la mer, des mots et des sirènes ...
Voilà plus de dix ans déjà que les maries-salopes déversent leurs produits, décapants ou pas, sur les magnifiques laminaires qui bordent les premiers fonds de l’île de Groix, ces laminaires qui, ondoyant sous le va-et-vient des houles, sont, comme nous l’ont dit Apollinaire et Corbière, la chevelure des sirènes. Un million de mètres cubes déversés depuis dix ans. (...)