
Pour faire suite au combat de Molac
.../...Dans le cas de la France, les velléités francofuges ont souvent pris la forme de mouvements pour la sauvegarde de langues dites régionales et de la résistance à caractère nationalitaire. Ici il faut à nouveau préciser que, bien que centrifuges, les initiatives visant à protéger et promouvoir l’usage de l’alsacien, du breton ou autres ne se sont pas invariablement inscrites dans une logique d’antagonisme manichéen envers l’hégémonie de la langue française.
Au cours du xxe siècle, alors que certains indépendantistes bretons ou alsaciens voulurent couper les ponts avec le français, d’autres s’inscrivirent dans une culture de compromis. (...)