Les murs de sa prison... (P. Dagorne)
Publié le 9 avril 2016 à 11:08Pour que plus jamais, un cardinal enjuponné ne vienne nous dire : " Grâce à dieu ! Les faits sont prescrits".
À toutes les victimes innocentes de la pédophilie.
La pointe de sa plume
Crisse sur cet été
Et la nausée s’allume
Sur son cœur émietté.
L’encre pleure et ruisselle
Sur la feuille jaunie,
Quelques larmes de sel
Esquissent l’infamie.
Il ne saurait décrire
Cette belle innocence
Qu’il lui fallut offrir
À la concupiscence.
D’autres saisons suivirent,
Habitées d’heures sombres.
Lors, il put l’asservir,
Pour n’en faire qu’une ombre.
Quelle abjecte violence,
Trop de temps, trop d’années,
D’un mortifiant silence,
À vie, son condamné.
Virtuelle catharsis,
Les murs de sa prison
Chaque jour s’épaississent,
Jusqu’à la déraison…
Commentaires :
11 avril 2016, 01:13
Le tout serait de bien connaitre d’ou est né la concupiscence.
Et pour encore plus cerner l’histoire, de demander aux pontes, détenteur
de la notion de déité d"arrêter de nous prétendre leur idéologie comme vérité.
Fou