Manif à Groix le 2/10
Publié le 9 octobre 2010 à 10:38 - 1ere mise en ligne le 3 octobre 2010La pluie n’a pas découragé les 200 manifestants s’opposant à la fin de la retraite à 60 ans. Cette fois, le Collectif à l’initiative de cette action
a présenté en choeur des paroles engagées sur l’air de "Mon p’tit garçon" facilement repris par les participants et d’autant mieux que des textes avaient été préalablement distribués. L’air de la Chanson de Craonne avait été choisi pour le texte ci-dessous.
Nous n’avons malheureusement ni film ni enregistrement à vous présenter. Si une personne de l’assistance ayant filmé voulait nous faire parvenir son oeuvre, nous en serions ravis.
Quand à soixante ans, le dos bien cassé
On voudra se reposer
Il faudra y retourner
Pour espérer êt’ payé
Mais c’est bien fini, on en a assez ,
Personn’ ne veut plus marcher,
Et le cœur bien gros, comm’dans un sanglot
Revoilà le populo
Même sans tambour, même sans trompette
On ne baissera sur’ment pas la tête
REFRAIN 1 :
Adieu secu, adieu retraite
Adieu service public
C’est dans la rue, c’est à tue-tête
Qu’ensemble on rapplique
C’est tous les jours, en résistant
Qu’on doit montrer les dents
Car nous sommes tous concernés
C’est nous les exploités !
Si c’est pas honteux d’voir ces actionnaires
Sucer le sang des précaires
Si pour eux la vie est rose,
Pour nous c’est pas la mêm’ chose.
Font bien de s’cacher les banquiers ripoux
Pourraient bien se prendr’ des coups..
Qui sèm’ la misère récolt’ la tempête
On défendra nos retraites
Contre le médef et les libéraux
Depuis toujours les chouchous de Sarko
REFRAIN 1
Des années de taf, des années de peine
Jusqu’à la soixantaine
C’est le temps de la retraite
On attend ce jour de fête.
Soudain la rigueur s’annonce et frappe
Nous passant tous à la trappe
Mettr’ les vieux au boulot, dit la loi
et les jeunes au pôl’ emploi.
Des vieux bien usés, pas loin du caveau
Des jeunes cherchant l’improbabl’ boulot.
REFRAIN 2 :
Ceux qu’ont l’pognon, ceux-là gueul’ront
Car c’est pour eux qu’on crève
Mais c’est fini, révolution
On se met tous en grève
Ce s’ra votre tour, capitalistes
D’être carrément tristes
Car quand surviendra le grand soir
Ce s’ra pour nous l’espoir