Méprisant les contingences matrimoniales, j’ai trouvé deux bonnes âmes qui ont joué les aidants* pour m’accompagner à la soirée Beaujolais. J’aime pas le beaujolais mais j’aime l’atmosphère de ce soir-là où l’on fait des rencontres qu’on ne fait pas les autre jours. Ainsi, chez Fanch, le public est très mélangé, vieux, jeunes, Groisillons de source ou pas et le repas est toujours simple mais bien trop copieux pour mon appétit d’anorexique (si si). J’aime l’atmosphère des bars greks, celle où, chez Beudeff, presque juste débarquée à Groix, j’ai fait la connaissance pendant la période post-Erika de beaucoup de ceux qui sont devenus des copains par la suite. Rares sont ceux qui stabulent seuls devant leur fond de verre trop vite vidé et qui refusent de répondre à un mot de contact.

Bref, ma tournée des Grands ducs fut elle aussi très brève. Elle s’est arrêtée pour la suite au premier troquet visité. Pourquoi aller plus loin quand on y rencontre, outre quasiment tous les restaurateurs et hôteliers locaux trinquant en bonne intelligence, les amis, les copains et les camarades ?

Dernières nouvelles des familles, de la vie communale, futurs projets et surtout énormément de chaleur humaine et d’affectueux échanges.

Merci à l’équipe du Bao pour son accueil démonstratif :-)

* aidants, sans avoir à leur payer leurs billets de bateau, Mr le maire comprendra :-(